DE LA CITE DE LA JEUNESSE AU THEATRE GALLI
La Cité de la jeunesse devient une salle de sports, de spectacles et un lieu de culte, car les principales messes de l’année y sont célébrées.
Dans les années 1960, elle peut contenir 2000 spectateurs autour d’un terrain de basket-ball, d’une salle de sport de 900m2 avec piste de jeux, une scène de 11m50, un foyer de lecture, une école d’accordéon, une école de danse et un dispensaire médical.
Le « Basket-Sanary-Olympique » en fait son lieu de rencontre et d’entraînement.
La cité devenait salle de spectacles et quels spectacles pour ces années 1960 !
Se rajoute Johnny HALLIDAY, Jacques BREL et ADAMO !
Par la suite, il permet également aux jeunes comédiens de faire leurs premiers pas sur une scène, les faisant bénéficier de sa propre expérience.
1977 : Un don à la commune
En 1977, alors que les charges liées à l’entretien de « la Cité de la Jeunesse » sont devenues trop importantes, l’abbé devenu chanoine fait don de cet espace à la commune, à condition que les messes des Rameaux, de Noël et de Pâques continuent à y être célébrées.
Dès le début des années 1980, sous le mandat de Jean Brunel, la Cité de la Jeunesse va faire l’objet de nouvelles transformations sous l’égide de M.GUIEU architecte à Toulon. Le foyer (actuellement le Petit Galli) est aménagé, des fauteuils de velours rouge remplacent les gradins et permettent de proposer une jauge de 1000 places face à une scène de 8 mètres sur 11.
Durant ces deux années de travaux, un espace régie performant est aménagé, des loges spacieuses et conviviales sont créées.
Malheureusement, le chanoine Galli ne pourra pas voir le résultat des travaux. En effet, il s’éteint le 3 juillet 1982 à l’Hôpital de la Conception à Marseille.
Quelques 3 jours plus tard, les obsèques du chanoine Galli sont célébrées en la Cité de la Jeunesse, rebaptisée à l’unanimité par le Conseil Municipal «Théâtre Georges Galli». La foule bouleversée, silencieuse, émue et recueillie, écoute les mots du Chanoine Guérin, ami et confident, qui présente un homme au « cœur large comme le sable au bord de la mer ».
Une modernisation continue
A partir de 1990, le théâtre Galli fait l’objet de nombreuses améliorations :
Peintures en trompe l’œil (œuvre de Sophie ROQUEJEOFFRE).
Fermeture du guichet extérieur et aménagement du guichet actuel orné de moucharabieh.
Importants travaux de rénovation et de mise aux nouvelles normes. Remplacement du chauffage-climatisation. Réfection de l’étanchéité de la toiture.
Acquisition d’une façade permettant de diffuser les spectacles avec un matériel moderne et performant, plaçant le théâtre en haut de l’échelle acoustique des salles de spectacles.
Mise en place de la boucle magnétique.